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Seconde - Enseignement Facultatif
Article mis en ligne le 19 décembre 2010
dernière modification le 4 janvier 2012

par Denis Dufour

La Pratique Plastique en seconde est articulée autour de deux axes : le dessin et la matérialité.
Le document suivant (en téléchargement) est la synthèse de l’étude de la question du dessin à travers trois problématiques, leurs contenus enseignables et des références artistiques.




Pratique plastique

Principes de mise en oeuvre : ces axes de travail ne sont pas étanches les uns par rapport aux autres. Les situations pratiques qui en découlent sont à l’initiative du professeur. Elles engagent les élèves dans une recherche des moyens plastiques mettant en jeu les notions et les opérations fondamentales des arts plastiques. Ces axes permettent en effet de travailler selon des entrées et des accents différents les questions du dessin et de la matérialité à partir d’un large horizon d’enjeux cognitifs et expressifs. La recherche d’une articulation entre dessin et matérialité enrichira l’approche de la question.


 Le dessin
En classe de seconde, le dessin doit être confirmé comme une pratique plastique fondamentale et à part entière, qui n’est pas réductible à un simple savoir-faire. La réflexion sur les pratiques du dessin doit permettre à l’élève d’appréhender quelques-uns des enjeux actuels de la création plastique. L’accès au dessin par les points d’entrée suivants en facilitera une approche ouverte, prenant appui sur des pratiques et références précises et toujours diversifiées.

La forme et l’idée : qu’il s’agisse de l’esquisse, du croquis, de l’étude, de l’ébauche, de l’épure ou encore du schéma, le dessin est ici mis au service du projet, du dessein (disegno). Il s’agit donc d’expérimenter le processus qui va de l’idée à la réalisation et d’approcher les modalités par lesquelles la pensée prend forme. La diversité des exemples mise en relation avec la pratique des élèves permettra d’éclairer ce qui lie un projet aux moyens de sa représentation.

L’observation et la ressemblance : toute tentative d’ « imitation » ou de représentation du réel produit inévitablement un écart dont la valeur expressive dépend notamment des moyens techniques employés. Les situations d’apprentissage et les exemples abordés montreront que le dessin d’observation ne s’affranchit pas de la question du point de vue et que les codes de représentation renouvelés tout au long de l’histoire redéfinissent sans cesse l’idée et le pouvoir évocateur du dessin.

Le dessin de l’espace et l’espace du dessin : dans toutes les civilisations, la relation qu’entretient l’homme avec le monde s’illustre par la manière dont il conçoit et représente l’espace. Qu’elle ait une origine cosmogonique, symbolique, poétique, ou qu’elle semble découler d’une approche rationnelle du réel et des phénomènes optiques, la représentation de l’espace repose nécessairement sur un système qui produit des équivalents plastiques. On observera que le dessin génère également son propre espace, son propre système, qu’il migre d’un support à l’autre, révèle ce support ou parvient à s’en dégager.

L’artiste dessinant et les « machines à dessiner » : la pratique du dessin met en jeu des notions indissociables de tout processus de création dans le champ des arts plastiques. L’implication du corps du dessinateur est déterminée par l’intention mais aussi par l’outil, le support et l’espace. Á travers la pluralité des outils et des techniques associés au dessin, on abordera ici la question de l’écriture, de la gestualité, mais aussi de l’implication du corps ou de sa mise à distance dans la production. Le traitement de cette question conduira également à prendre en considération l’extension du domaine du dessin à des technologies et des supports qui amènent à s’interroger sur le statut de l’artiste, des savoir-faire et de l’oeuvre.





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