L’espace contient l’action, en même temps que son aménagement, recourant notamment aux technologies numériques, permet des modes pédagogiques plus ou moins participatifs.
D’une part, l’hétérogénéité des trajectoires scolaires, sociales et culturelles des étudiant.e.s contribue à l’élaboration d’un espace d’enseignement où chacun puisse rapidement trouver sa place, se sentir en confiance pour y travailler artistiquement et intellectuellement, seul et en groupe. D’autre part, les pratiques, même informelles, du numérique constituent un liant social et une interface sensible entre les individus : ils se positionnent notamment à travers les pratiques et les usages des réseaux sociaux, qui impliquent un rapport à l’écriture (message), à l’image (de soi), à l’espace (l’ici) et au temps (le maintenant). Dans le champ des pratiques sociales, les technologies numériques contribuent à l’expérimentation du rapprochement, du décloisonnement et de l’interactivité.
En quel sens et dans quelle mesure le numérique peut-il contribuer à concevoir un espace intermédiaire et augmenté de la classe en arts plastiques, tel qu’un espace atelier (lieu des pratiques) ou laboratoire (lieu d’expérimentation) générant de nouvelles postures et temporalités de travail ?
– La classe atelier ou laboratoire à l’ère du numérique : nouvelles postures et temporalités de travail - Modularité de la classe et des espaces de travail (Denis Dufour, enseignant coordinateur CPES-CAAP, lycée d’Arsonval Brive) : lire le dossier.