La population d’Oulan-Bator, la capitale, est passée de 700 000 habitants en 1999 à plus de 813000 au début de 2002. Elle compte aujourd’hui plus d’un tiers de la population mongole, presque un million d’habitants. Beaucoup des néo-citadins sont des éleveurs sans cheptel qui s’installent à la périphérie dans des camps où se mèlent baraques en bois et yourtes traditionnelles.
La destruction d’une partie du cheptel mongol (un tiers du bétail en moins) dans les années 1999-2002 s’explique par une succession d’hivers très rudes (Dzüüd) et des périodes de sécheresse.