Jeunes bonzes au monastère de Pagan
Jeunes bonzes au monastère de Pagan

celui de gauche souffre sans doute de la teigne.

a) Dans ce pays bouddhiste depuis le IIIe siècle av. J. C. la communauté des moines se présente comme le gardien suprême de l’identité nationale. Ce bouddhisme du SE de l’Asie reste le plus proche du bouddhisme primitif ; il appartient à l’école théravada, ou petit véhicule, qui ne cherche que le salut individuel ; pour cela les moines s’interdisent toute activité mondaine : ils ne travaillent pas, ne reçoivent aucun argent, ne se font pas à manger (les femmes du village viennent au monastère préparer leurs repas), et dépendent complètement des laïcs.
La sangha birmane (communauté bouddhique) se compose d’un clergé permanent (environ 250 000 membres) et d’un clergé temporaire de 75 000 personnes : jeunes (entre neuf et douze ans) portant la robe un an ou deux avant de retourner à la laïcité, ou qui suivent une instruction au monastère, ceux qui font retraite pour quelques mois.