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Rapport du PNUD 2009
Article mis en ligne le 27 février 2010
dernière modification le 4 mars 2010

par PNUD

Présentation sur le site du PNUD du rapport pour 2009 consacré aux migrations.

Permettre la migration – à l’intérieur où au-delà des frontières – peut potentiellement augmenter la liberté des populations et améliorer la vie de millions de personnes dans le monde : tel est le résultat du Rapport mondial sur le développement humain 2009.

Nous vivons dans un monde très mobile, où la migration est non seulement inévitable mais constitue également une dimension importante du développement humain. Près d’un milliard de personnes sont des migrants, soit une personne sur sept. Le Rapport, intitulé Lever les barrières : mobilité et développement humains, montre que la migration peut améliorer le développement humain pour les personnes migrantes, pour les communautés d’accueil et celles de départ.

« La migration est une force sur laquelle il faut compter, qui peut contribuer de manière significative au développement humain », déclare Helen Clark, administrateur du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD). « Mais pour concrétiser ses avantages, un cadre politique favorable doit être mis en place, comme le suggère ce rapport. »

En effet, la migration peut augmenter les revenus et améliorer la santé d’une personne, ainsi que les perspectives d’éducation de leurs enfants. Plus important encore, vivre là où l’on souhaite est un élément clé de la liberté humaine, explique le Rapport, qui avance également que la réductions des barrières et d’autres contraintes à la mobilité ainsi que l’amélioration des politiques à destination de la population migrante peuvent générer d’énormes bénéfices en termes de développement humain.

Cependant, la migration n’apporte pas que des avantages. Ses gains potentiels dépendent beaucoup des conditions dans lesquelles elle a lieu. Les dépenses financières peuvent être relativement élevées et la mobilité entraîne inévitablement des incertitudes et une séparation familiale. Les populations pauvres sont souvent limitées par un manque de ressources, d’informations ainsi que des barrières dans les communautés et les pays d’accueil. Pour nombre de ces personnes, la migration reflète également les répercussions d’un conflit, d’une catastrophe naturelle ou de graves difficultés économiques. Certaines femmes finissent dans des réseaux de trafic d’êtres humains, perdent des libertés importantes et sont exposées à des dangers physiques.
(...) La suite est à cette adresse et le rapport peut être téléchargé.



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