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Sortir de l’immobilité sociale à la française
Article mis en ligne le 23 mars 2007

par Jean-Paul Simonnet

L’Institut Montaigne, a publié cette note rédigée par Anna Stellinger [1], (Novembre 2006). Sur ce thème très discuté c’est un point de vue sans ambiguité : faites vous une idée en le lisant.

Vous pouvez aussi écouter l’émission « Libres échanges » organisée par l’Institut Montaigne, Sécurité de l’emploi ou ascension sociale : faut-il vraiment choisir ?, 14 janvier 2007 (Durée : 1h44)
Avec : Louis Chauvel, Sociologue, Gérard Longuet, Sénateur UMP de la Meuse, ancien ministre, Stéphane Pocrain, ancien porte-parole des Verts.

ou encore écouter Les Grands Débats du Mardi sur BFM (14 novembre 2006) : [*Comment font les pays nordiques pour favoriser la mobilité professionnelle des salariés ?*]. J’ai fait un montage de l’émission (durée 2 heures réduite à une grosse demi heure en éliminant les flashs et la pub et en abandonnant la première partie consacrée aux positions des partis politiques)

  • Anna Stellinger, Directeur du pôle Recherche économique et sociale à la Fondation pour l’innovation politique, Chercheur associée à l’Institut Montaigne, Auteur de la note « Sortir de l’immobilité sociale à la française »
  • Christine Ehrel, Maître de conférence à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, Chercheur associée au Centre d’études de l’emploi
  • Francis Kramarz, Chercheur en questions sociales au CREST, le Centre de Recherche en Économie et Statistique de l’INSEE.

Ecoutez l’enregistrement :

ou téléchargez le mp3 :
http://www.lyc-arsonval-brive.ac-li...

[*Voici la présentation sur le site de l’Institut Montaigne :*]

Le mythe de la mobilité sociale à la française a finalement volé en éclats.
L’« ascenseur social », qui fonctionnait jadis très bien chez nous, s’est enrayé. À la racine de ce mal, on trouve avant tout une trop faible mobilité professionnelle : partout ailleurs, c’est par le travail que l’on accède à la promotion sociale. La France est en fait comme prise au piège de la sécurité de l’emploi qui, malgré ses attraits théoriques, agit comme un frein à la mobilité choisie sur le marché de l’emploi, notamment pour les catégories les plus vulnérables. L’expérience des autres pays le prouve : ce sont ceux qui assument le plus volontiers une certaine précarité pour les nouveaux entrants chez qui l’ascension sociale est la plus forte ensuite.
Dans cette Note, Anna Stellinger analyse les causes de la faiblesse de la mobilité ascendante en France. Il en ressort quinze propositions concrètes visant à adapter notre système légal et réglementaire pour que, grâce à leur travail, un plus grand nombre de Français puissent enfin à nouveau évoluer professionnellement et socialement vers le haut.


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