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Vies ordinaires, vies précaires, Guillaume Leblanc
Article mis en ligne le 16 avril 2007
dernière modification le 27 février 2010

A l’occasion de la publication de Vies ordinaires, vies précaires , Guillaume Le Blanc (Seuil , Paris, La couleur des idées, mars 2007) accorde un entretien à la librairie Mollat.
Guillaume le Blanc est professeur de philosophie à l’université Bordeaux III.

Résumé
Réflexion sur la notion de précarité qui explore les limites complexes distinguant précarité, exclusion, vie décente et normalité. Nourrie des apports de P. Ricoeur, M. Foucault et de ceux de la sociologie, l’analyse tente de donner une voix et un visage aux précaires.

Quatrième de couverture
Banalisée, inscrite désormais dans le décor de notre quotidien, la précarité bouleverse notre rapport aux normes sociales. Sait-on simplement aujourd’hui ce qui distingue une vie ordinaire d’une vie précaire ? A-t-on seulement noté que les chômeurs, les surnuméraires, les inutiles, cette armée de sans-voix, s’inventent une nouvelle langue à laquelle nous restons sourds ?
Si la philosophie peut espérer contribuer à la critique sociale, il lui revient de traduire ces expériences d’inexistence et de redonner droit de cité à ces voix discordantes, participant ainsi à la construction d’une « société décente ». Non point un programme, mais une exigence : parce que les voix des précaires sont l’ultime voix de la démocratie, leur faire une place dans le bruit ordinaire de nos vies.

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