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Le salaire minimum
Article mis en ligne le 27 avril 2008

Sur le site « Politique sociale.net » un dossier consacré au SMIC.

[*Pourquoi y a-t-il tant de smicards en France ?*]
Guillaume Duval, rédacteur en chef du mensuel Alternatives économiques, Editions du Seuil, 2008, 226 pages.
Ce chapitre est un extrait du livre Sommes-nous des paresseux ? Et 30 autres questions sur la France et les Français. Les Français sont-ils fâchés avec le travail ? Leur pouvoir d’achat est-il en berne ? Paient-ils trop d’impôts ? Sont-ils bien soignés ? Ont-ils trop peu l’esprit d’entreprise ? Pourquoi descendent-ils si souvent dans la rue ? Accueillent-ils trop d’immigrés ? Sont-ils condamnés au déclin ? Ces questions, et bien d’autres, chacun se les pose et peu savent y répondre correctement, au-delà des slogans et des préjugés. En s’appuyant sur une information précise et diversifiée, Guillaume Duval dresse ici le portrait d’une société qui se connaît mal elle-même et réserve de nombreuses surprises.
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[*SMIC : questions-réponses, Episode 1*]
Philippe Askenazy, La vie des idées, mars 2008.
Faut-il réformer le SMIC ? Trop élevé, trop contraignant, trop universel, le salaire minimum français passe pour un découragement à l’embauche. Beaucoup déplorent par ailleurs une « smicardisation » de la société française. C’est pourquoi le gouvernement a explicitement envisagé de modifier les mécanismes du SMIC dans sa saisine du Conseil d’orientation de l’emploi, et ce alors même que les revendications sur le pouvoir d’achat se font plus insistantes. Ces différents éléments de diagnostic ne sont pourtant pas aussi assurés qu’on le croit souvent. Afin de fixer le plus objectivement possible les termes de la discussion, Philippe Askenazy propose ici un jeu de questions/réponses en plusieurs épisodes dont voici le premier.
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[*SMIC : questions-réponses, Episode 2*] par Philippe Askenazy [15-04-2008]
Sur le site La vie des idées
L’économiste Philippe Askenazy livre ici le second épisode de sa chronique sur le SMIC en se proposant de répondre à une nouvelle série d’interrogations : le salaire minimum est-il le fait de sociétés « trop » égalitaires ? Les smicards français sont-ils réellement mieux lotis que leurs homologues britanniques ? Le salaire minimum est-il un facteur de chômage ?... Autant d’occasions de remettre en cause nombre de préjugés qui animent les débats actuels sur le sujet.
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[*Le National Minimum Wage est-il comparable au SMIC ?*]
J. Boissinot, Direction générale du Trésor et de la Politique économique, Paris, Trésor-éco, n° 31, 8 pages (2008)
Introduit en 1999, le salaire minimum britannique (National Minimum Wage, NMW) a rapidement atteint un niveau proche de son équivalent français. Néanmoins, le NMW n’a pas le même impact sur le fonctionnement du marché du travail que le SMIC : la part des salariés concernés par ce niveau de rémunération est, à première vue, nettement plus réduite au Royaume-Uni et la distribution des salaires y semble moins contrainte par l’existence d’un salaire minimum.
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[*National minimum wage : report 2008*]
Low Pay Commission, London, 209 pages.
La Low Pay Commission examine l’évolution du travail au salaire minimum au Royaume-Uni. Dans ses recommandations annuelles, elle propose de hausser le salaire minimum britannique de £5.52 à £5.73 de l’heure pour les adultes (22 ans et plus), de £4.60 à £4.77 pour les 18 à 21 ans, et de £3.40 à £3.53 pour les 16 et 17 ans. Elle recommande également d’abaisser à 21 ans l’âge auquel les travailleurs ont droit au plein salaire minimum.
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[*The effect of minimum wages on wages and employment : County-level estimates for the United States*]
J. T. Addison, M. L. Blackburn and C. D. Cotti, Institute for the Study of Labor, Bonn, IZA discussion paper, n° 3300, 50 pages.
Les auteurs utilisent les données à l’échelle des comtés dans le secteur des restaurants et des bars pour déterminer l’impact du salaire minimum sur l’emploi à bas salaire. Ils concluent qu’un salaire minimum plus élevé n’entraîne pas une réduction de l’emploi dans les bars et les restaurants, à partir du moment où l’on tient compte des tendances plus larges qui affecte ce secteur à l’échelle des comtés.
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