Dérive génétique : simulation mathématique

A priori, on pourrait penser que la fréquence d’un allèle qui ne confère ni avantage, ni désavantage sélectif reste constante. Ce serait mathématiquement exact si l’effectif des populations était infini, ce qui n’est jamais le cas. En réalité, la fréquence d’un allèle sélectivement neutre évolue de manière aléatoire, et cela d’autant plus que la population est petite. Ce mécanisme est qualifié de dérive génique. Ce mécanisme est étudié ici grâce au programme mathématique de Kent Holsinger (Université du Connecticut, USA). Original (USA) de cette page : http://darwin.eeb.uconn.edu/simulations/drift.html
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Boutons :

  • Le bouton « p » permet de fixer au choix une fréquence allélique de départ de 0,1 , 0,5 et 0,9.
  • Le bouton « » permet de fixer l’effectif de la population étudiée. Cinq tailles de populations sont possibles (10, 25, 50, 100 et 250).
  • Le bouton « Generations » représente un nombre déterminé de générations pour le tracé des courbes. Trois possibilités sont offertes : 50, 100 et 250.
  • Les boutons « Start » et « Clear » permettent d’induire le tracé de la courbe d’évolution de l’allèle (huit tracés peuvent se superposer), et d’autre part d’effacer les courbes tracées.

Mise en œuvre du logiciel :

  • Essayer différentes itérations en changeant successivement la fréquence de départ de l’allèle « 1 », l’effectif de la population, et le nombre de génération considérées.
  • En déduire comment évolue au sein d’une population donnée la fréquence « p » d’un allèle sélectivement neutre. Celui-ci peut-il se fixer, disparaître, tendre vers une valeur particulière dans cette population ? Quels sont les paramètres les plus influents ?

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