La phosphorescence

mercredi 13 septembre 2006
par  Fabien Brossard
popularité : 51%

Exercice : La fluorescence et la phosphorescence

L’usage de la calculatrice est interdit

Lorsqu’on donne de l’énergie lumineuse (visible ou non) à un matériau celui-ci peut la restituer (on parle alors de "décroissance") à l’extérieur, de trois manières possibles :

 soit sous forme d’énergie cinétique (de vibration et de rotation des molécules mais pour cette année cela n’a pas d’importance) à d’autres molécules lors des chocs, c’est la décroissance dite "thermique". C’est un processus qualifié de "non radiatif" car il n’émet pas de lumière.

 soit sous forme d’émission lumineuse immédiate ou presque (l’écart temporel entre excitation et réponse est de l’ordre de 10^-4s) c’est la fluorescence. Cette décroissance radiative sert à caractériser des espèces chimiques par fluoromètrie car celles-ci n’émettent de la lumière qu’à certaines fréquences bien particulières et connues.

 soit sous forme d’émission lumineuse différée (l’écart temporel entre l’excitation - don initial d’énergie - et réponse - restitution de cette énergie à l’extérieur - est de l’ordre de 1 à 10^+4) c’est la phosphorescence. Ce processus possède, donc, la particularité de continuer d’exister même après l’extinction de la source ce qui est mis à profit pour la vision des réveils et montres (mais si souvenez vous c’est ce qui servait à donner l’heure avant l’invention du téléphone portable-appareil photo-cafetière ...) pendant la nuit.

La loi qui régit l’évolution temporelle de l’intensité lumineuse I émise, par le processus de phosphorescence, à une longueur d’onde donnée est :
I = Io e^(-t/tau)
où Io est l’intensité lumineuse à l’instant de date t = 0 s
et tau est appelée "durée de vie moyenne" et donne l’ordre de grandeur de l’écart temporel entre l’excitation et la réponse.


La phosphorescence

Documents joints

La phosphorescence

Navigation

Articles de la rubrique