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Bilan 2009 des investissements étrangers créateurs d’emplois en France
Article mis en ligne le 9 mars 2010

par Agence française pour les investissements internationaux

Rapport de l’Agence française pour les investissements internationaux.
Préface :
En écho aux interrogations soulevées par la crise économique, le
Bilan 2009 des investissements étrangers créateurs d’emploi en
France témoigne de la confiance des entreprises étrangères dans
notre pays. Il livre plusieurs enseignements.
Sur l’attractivité de notre pays, tout d’abord : dans un contexte marqué par un recul des flux d’investissement direct dans le monde, la capacité de la France à attirer des projets d’investissement créateurs d’emploi ne se dément pas : depuis 2007, plus de 600 projets nouveaux ont été enregistrés annuellement. Le résultat de 2009 (639 décisions d’investissement visant la France) est supérieur à celui de 2007 (624).
Sur l’enjeu de l’emploi : la création d’activité est au coeur de la compétition
à laquelle se livrent pays et territoires européens pour attirer les
investissements étrangers. Si le contenu en emplois des nouveaux
investissements étrangers continue de diminuer, selon une tendance
relevée dans d’autres pays d’Europe de l’Ouest, cette contribution reste
proche, en 2009, de 30000 emplois.
Sur l’Europe : un facteur d’attractivité de la France réside dans son
ouverture à l’Europe, qui donne de la profondeur au marché français.
Mais l’Europe constitue aussi la première zone d’origine des investissements
étrangers : 68 % des nouveaux projets viennent, en 2009, des pays
européens, une part plus forte que les années antérieures. Signe de ce
dynamisme intra-européen, l’Allemagne prend, en 2009, la première place
des pays d’origine de l’investissement étranger créateur d’emploi en
France, devant les États-Unis.
Sur les réformes, enfin : visant à renforcer la compétitivité de l’économie,
à améliorer l’environnement des affaires et à soutenir l’innovation, elles
ont modifié positivement l’image de la France et les perceptions qu’en
ont les investisseurs étrangers. La capacité à tracer des perspectives pour
l’avenir (Grenelle de l’environnement, Grand Paris, priorités stratégiques
pour l’emprunt national, par exemple) a joué dans le même sens. Elle a
favorisé en particulier des décisions d’investissement concernant les
centres de R&D, les quartiers généraux ou le secteur de l’énergie, toutes
en croissance dans le Bilan 2009.
Un cinquième enseignement peut être tiré : dans un environnement international
concurrentiel, c’est de la compétitivité de l’économie, donc de la
poursuite des réformes, que dépendra demain l’attractivité de la France.
(...)
Le rapport peut être téléchargé à cette adresse.