Consignes pour le déroulement des épreuves orales de l’EAF
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CONSIGNES POUR LE DEROULEMENT DES EPREUVES ORALES DE L’EAF
L’épreuve orale obéit à des critères strictement établis qui visent à assurer l’équité de l’évaluation. Le texte de référence a été publié au B.O. n° 3 du 16 janvier 2003 (épreuve orale de français, obligatoire et de contrôle) applicable à compter de la session 2003. Les programmes des classes de seconde et de première sont définis respectivement par les B.O. n° 41 du 7 novembre 2002 et n° 40 du 2 novembre 2006. Des documents d’accompagnement, disponibles sur le site EDUSCOL ou dans les CRDP, précisent les contenus et les modalités d’application des programmes : dernière version en octobre 2007, apportant des éclaircissements très utiles sur l’évolution des objets d’étude, en particulier pour la classe de première sur l’étude du personnage de roman.
1)Le début de l’épreuve
L’examinateur donne au candidat la fiche d’évaluation et la lui fait signer. Sur celle-ci figure une question se rapportant au texte proposé. Le candidat est invité à lire la question à haute voix, afin de vérifier la lisibilité du bulletin et de s’assurer que le vocabulaire utilisé ne fait pas écran.
2)Le temps
Chaque candidat a droit à 30 minutes de préparation pour une interrogation de 20 minutes : 10 minutes pour l’exposé, 10 minutes pour l’entretien. L’examinateur dispose ainsi lui-même de 10 minutes entre deux interrogations pour évaluer la prestation du candidat et procéder à l’accueil du candidat suivant.
3)Le contenu de l’épreuve
Le descriptif ne doit donner lieu à aucun commentaire, sur le travail mené en classe ou sur l’établissement d’origine par exemple.
A)La première partie de l’épreuve consiste en un exposé qui prend appui sur un texte choisi par l’examinateur parmi les lectures analytiques mentionnées sur le descriptif. Trois possibilités :
un texte ou un extrait de texte pris dans un groupement ;
un passage ayant fait l’objet d’une lecture analytique à l’intérieur de l’étude d’une œuvre ;
tout autre passage choisi dans une œuvre intégrale ayant fait l’objet d’une lecture analytique.
Le candidat présente une lecture du texte qui lui permet de répondre de façon organisée à la question posée. L’examinateur n’intervient pas durant cet exposé. On évitera des questions trop restrictives ou exclusivement techniques qui empêcheraient le candidat de faire la preuve de ses compétences de lecteur.
B) La seconde partie prend la forme d’un entretien qui vise à approfondir et à élargir la réflexion à partir du texte étudié vers :
l’œuvre intégrale, ou le groupement dont est issu le texte ;
la ou les lectures cursives en rapport avec le texte ;
l’objet ou les objets d’étude en relation avec le texte.
L’examinateur vérifie la capacité du candidat à entrer dans une démarche de dialogue, il n’attend donc pas un second exposé ou le traitement d’une « question d’ensemble ». L’entretien vise à apprécier :
des connaissances ;
une aptitude à organiser des réseaux entre des lectures ;
une capacité à justifier ses réponses.
4)L’évaluation finale
Chaque partie de l’épreuve est notée sur 10 points. L’évaluation finale prend en compte les qualités de communication et de conviction du candidat, ainsi que son aptitude à utiliser une expression orale adaptée. Elle tient compte également de la série d’origine du candidat.
Les IA-IPR de Lettres
Jean-Pierre HOCQUELLET et Olivier MASSE