La valse des étiquettes

lundi 22 novembre 2010
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Pour avoir testé le TP, cela a beaucoup plu aux élèves, qui d’habitude, sur des TP plus « classiques » se sont montrés moins enthousiastes. Même, et peut-être surtout, les plus faibles ont bien mis la main à la pâte !
Les élèves ont travaillé par binôme, chacun donnant un compte-rendu de ses démarches et résultats.
On voit alors combien pour certains s’exprimer représente un exercice difficile, et ce n’est pas les fautes d’orthographe qui les retiennent...On observe une entraide certaine, ce qui est forcément très positif.
Certains ont bien répondu à la question et ont donc fait part de leur démarche ; d’autres, à part sensiblement égale, ont préféré traiter les espèces dans l’ordre du tableau, c’est-à-dire sans forcément tenir compte de l’ordre réel de leurs déductions.

Les organisations sont différentes selon les binômes ; les filles semblent plus méthodiques, commencent très vite, alors que les garçons se demandent bien quoi faire de toutes ces informations....mais pas tous !

Les élèves ne savaient pas qu’une solution de soude est basique.
On ne pouvait pas distinguer, avec les données, si le solide blanc F était du sel ou du sucre. Cela en a énervé beaucoup ; j’ai dû dire que peut-être on ne pouvait pas trancher....On peut éviter ce piège en supprimant le saccharose de la liste ou en le remplaçant par un solide blanc dont une seule caractéristique diffère du sel (puisque c’était lui) ; on peut proposer de la farine.
Pour trouver les deux solvants organiques, certains ont déterminé expérimentalement des masses volumiques, d’autres se sont contentés d’expériences qualitatives, d’autres n’ont fait que des déductions (ils m’ont demandé des précisions sur la solubilité du dichlorométhane et de l’hexane dans l’eau, dans l’éthanol, et j’ai fait preuve de faiblesse ...), d’autres n’ont pas trouvé la bonne réponse.
Le diiode gagnerait à être remplacé par le permanganate de potassium mais les élèves ayant extrait le diiode de la Bétadine, ils connaissaient (et se rappelaient !) quelques propriétés de cette espèce.

On pourrait très bien envisager de procéder différemment : garder le tableau avec les espèces A, B, ... et donner des flacons notés 1,2, ... ; la recherche consisterait alors à associer espèce et flacon (couple 1-B, ...). Dans cette hypothèse, il ne faudrait pas d’intrus. Ce serait sans doute mieux d’un point de vue expérimental, car, avec certaines espèces, les élèves ne peuvent que vérifier l’information du tableau, sans en tirer forcément une conclusion. C’est pour cela que certains se sont contentés d’une réflexion, ce que l’on ne peut pas leur reprocher.

Pour résumer, ceci ne demande qu’à être améliorer !


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