par Jamila Khaddam-Ellah
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THEME 1 - Les organisations et l’activité de production de biens et services
Cette page contient un ensemble de recommandations pédagogiques pour traiter le thème 1 du programme d’enseignement commun de terminale STMG de la spécialité MSDGN ainsi que des liens vers des ressources pédagogiques.
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Objectifs pédagogiques : Compte tenu de ses finalités et de son objet social, une organisation fixe ses objectifs et définit sa stratégie, puis met en place sa production, comprise ici au sens large de production de biens ou de services, matérielle ou immatérielle, marchande ou non marchande. L’étude de ce thème a pour but de montrer aux élèves que l’organisation de l’activité de production est une démarche réfléchie et structurée, contrainte par son environnement et par la nature des biens ou services à produire. Les décisions stratégiques et opérationnelles relatives aux choix de la production, à l’organisation de la production et du travail, ainsi qu’à son évaluation, sont déterminantes. Elles vont notamment avoir des conséquences en matière de compétitivité et de réactivité.
Après avoir étudié ce thème, l’élève sera capable :
- de présenter les caractéristiques du marché et les modalités par lesquelles l’entreprise détecte les tendances et besoins ;
- d’analyser le modèle économique d’une organisation en identifiant les indicateurs de création de valeur ;
- d’identifier et de justifier le mode de production choisi par une organisation ;
- d’identifier le rôle des technologies numériques dans la production ;
- de distinguer et de justifier le type d’organisation du travail choisi ;
- de décrire les mécanismes de coordination mis en place ;
- d’identifier les choix de financement possibles ;
- de repérer les moyens d’une politique de management des compétences et d’adaptation aux besoins de l’organisation ;
- de déterminer la pertinence d’un contrôle des coûts.
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THEME 1 - Les organisations et l’activité de production de biens et services
Pour chaque sous-thème vous trouverez ci-dessous :
- Le programme avec le contexte et les finalités de chacun d’entre eux.
- Des ressources pédagogiques.
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Séquence Pain Limousin
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Une séquence pédagogique inédite portant sur une entreprise fictive située à Aubusson dans la Creuse a été présentée lors du stage de juin 2020 sur la spécialité MSDGN.
Cette séquence couvre l’intégralité du thème 1 du programme et contient de nombreuses recommandations pédagogiques et des apports scientifiques pour les professeurs en vidéo.
Ces travaux ont été réalisés par Isabelle Souhaib (lycée Paul Eluard), Sylvie Béjean (lycée Valadon), Sophie Godillon (lycée Bahuet), Corinne Eymard (Lycée Edmond Perrier), Alain Martinie (lycée Simone Veil), Pascal Thiebaut (lycée Renoir), Sandrine Moreau (lycée Valadon), Jérôme Gallerand (IAN) et Paul Jorge Ribeiro (lycée Jamot).
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1.1. Quels produits ou quels services pour quels besoins ?
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Monographie O’Tera
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La monographie O’TERA proposée sur le site Eduscol permet de traiter chaque question du programme de spécialité management sciences de gestion et numérique.
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Vous trouverez ici les questions et les annexes 1 à 4 relatives à la question de gestion 1.1. Quels produits ou quels services pour quels besoins ? ainsi que la vidéo n°1 :
Dossier élève au format .doc | |
Dossier professeur au format .doc | |
Ressources pour guider les travaux des élèves | |
La vidéo du cas | |
Le cas complet O’Tera (Eduscol) |
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Programme sous thème 1.1. (Partie 1/3)
L’organisation choisit les biens ou services qu’elle va produire en fonction de ses finalités ; elle doit avoir une connaissance des marchés sur lesquels elle évolue. L’organisation possède et recherche des informations sur les consommateurs ou usagers et sur ses concurrents. Elle a recours à différents outils numériques de recueil et de traitement de l’information et peut se saisir des possibilités offertes par l’analyse des données massives (big data). La définition de l’offre proposée est du ressort du marketing. L’objectif du marketing est d’aider à répondre à un besoin non satisfait par une offre, que ce besoin soit exprimé ou non par le consommateur (client ou usager). Les choix marketing doivent être cohérents avec les orientations stratégiques, en particulier quand l’organisation dispose d’avantages concurrentiels. On distingue alors les approches anticipatrice, créative, réactive, médiatrice. Le traitement de cette question suppose de réactiver les notions de finalités et de stratégie, vues dans l’enseignement de spécialité de management en classe de première STMG. Si la stratégie marketing, élément de la stratégie globale, a été abordée en classe de première, le marketing opérationnel est développé dans l’enseignement spécifique de mercatique (marketing). |
Démarche marketing. Approches marketing. Étude de marché. Veille marketing et commerciale. |
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Ressources pédagogigues sous-thème 1.1. (Partie 1/3) :
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Démarche marketing | Une séquence pédagogique (à actualiser) qui permet de faire découvrir aux élèves ce qu’est le marketing et quels en sont les objectifs.
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Etudes de marché | Une séquence pédagogique à actualiser qui permet d’étudier les composantes du marché.
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Programme sous thème 1.1. (Partie 2/3) :
Un produit ne sera mis sur le marché ou proposé à des usagers que s’il permet de créer de la valeur, c’est-à-dire des flux permettant de garantir une rentabilité ou, selon les types d’organisation, une couverture des coûts ou un équilibre budgétaire. Cette création de valeur est néanmoins incertaine ; elle dépend de la capacité de l’organisation à détecter les besoins des clients et des usagers, et à y répondre de manière durable. Dans les entreprises, la valeur créée peut correspondre à la valeur ajoutée. Celle-ci se calcule à partir des informations contenues dans un compte de résultat prévisionnel. La valeur créée contribue à réévaluer les actifs du bilan. Dans les organisations publiques et les organisations de la société civile, il est souvent difficile de valoriser sur le strict plan financier la mesure de la valeur créée ; cette mesure doit cependant être également appréciée dans sa dimension sociale. |
Création de valeur : indicateurs extraits du compte de résultat et du bilan. |
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Ressources pédagogigues sous-thème 1.1. (Partie 2/3) :
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Une vidéo IUT en ligne "le bilan comptable"
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Une autre vidéo IUT en ligne “le compte de résultat”
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Une séquence pédagogique qui permet d’aborder le bilan comptable
Cette séquence fait partie d’une série de cours réalisés à partir du contexte présenté dans la vidéo suivante qui présente différents personnages intervenant dans différentes séquences de cours.
Le contexte original prend appui sur une situation fictive (club de football de Troyes : l’ESTAC qui est racheté par le Qatar et qui devient le grand champion). La situation peut être modifiée et adaptée à un club de sport local.
La vidéo peut être personnalisée en fonction des élèves de la classe avec l’outil gratuit Animaker. https://www.animaker.fr/
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Programme sous-thème 1.1. (Partie 3/3) :
L’innovation occupe une place primordiale dans le processus de production. Elle peut porter sur le bien ou le service (nouveaux produits, améliorations importantes d’un produit existant ou encore intégration de services à l’offre de biens). Elle peut également porter sur un ou plusieurs aspects du modèle économique (business model), notamment celui des modalités de mise à disposition d’un produit et celui de fixation du prix. De nombreuses organisations ont développé leur production en proposant, non pas de nouveaux produits, mais en adaptant leur business model pour les présenter différemment, les proposer à un autre public, démocratiser leur accès. Confrontées à la transformation numérique de leurs activités, elles évoluent dans un environnement de moins en moins prévisible, propice à l’émergence de concurrents inattendus qui peuvent devenir en quelques mois des nouveaux leaders grâce à des modèles économiques en rupture avec les « standards habituels » tels que les modèles économiques de plateformes, modèles économiques lowcost, modèles de gratuité, freemium, etc. Le traitement de cette question permet de mobiliser des notions et des activités vues en classe de première dans l’enseignement de spécialité de sciences de gestion et numérique : valeur ajoutée, analyse du bilan et du compte de résultat. Il est opportun d’envisager avec les élèves le choix d’un outil logiciel pertinent pour produire l’information déterminant la création de valeur. |
Innovation de produits. Modèle économique (business model). |
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Ressources pédagogigues sous-thème 1.1. (Partie 3/3) :
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Une séquence sur Lumni « Comment analyser le modèle économique d’une organisation ? »
Comment analyser le modèle économique d’une organisation et montrer qu’il est créateur de valeur ? Décryptage dans ce cours avec Laëtitia et Nicolas, professeurs d’économie-gestion, à partir de l’exemple du marché du streaming musical.
Visionner la vidéo en cliquant sur ce lien et téléchargez le plan du cours en PDF.
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Une vidéo Dessine moi l’économie sur les modèles économiques de gratuité« Qui paie la gratuité ? »
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Une autre video Dessine moi l’économie sur le modèle économiques des clubs de foot.
Les clubs de foot génèrent beaucoup d’argent… les montants des transferts et les salaires des joueurs font régulièrement la une des journaux. Ce modèle économique est-il aussi solide qu’il en a l’air ?
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1.2. Quelles ressources pour produire ?
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Monographie O’Tera
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La monographie O’TERA proposée sur le site Eduscol permet de traiter chaque question du programme de spécialité management sciences de gestion et numérique.
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Vous trouverez ici les questions et les annexes relatives à la question de gestion 1.2. Quelles ressources pour produire ? :
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Dossier professeur |
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Programme sous-thème 1.2. (Partie 1/2) :
Produire nécessite de mobiliser une combinaison de ressources tangibles et intangibles. Une typologie des ressources a été étudiée en classe de première dans l’enseignement de spécialité de management. La catégorisation des ressources tangibles et intangibles permet d’enrichir la classification. Choisir quelle production mettre en œuvre nécessite d’analyser les contraintes de disponibilité de ressources financières. Plusieurs niveaux d’analyse peuvent être retenus selon l’horizon temporel dans lequel on se situe : – il convient de s’interroger sur les modalités de financement des investissements : recours aux fonds propres (autofinancement et/ou augmentation de capital), financement externe (emprunt, crédit-bail, subventions, financement participatif ou crowdfunding). L’organisation doit arbitrer entre ces différentes solutions de financement en fonction de sa stratégie, de sa situation financière et de son environnement ; – il est également nécessaire de couvrir les besoins de financement liés au cycle d’exploitation : approvisionnement, stockage, distribution. Une présentation simple de l’analyse fonctionnelle du bilan permet d’apprécier les besoins financiers grâce à quelques indicateurs : le fonds de roulement net global, le besoin en fonds de roulement et la trésorerie nette. Il est intéressant de comparer les besoins de financement d’entreprises appartenant à des secteurs d’activités différents et d’interroger la façon dont les autres types d’organisations appréhendent les contraintes de financement de leur activité. Sans que soit approfondie l’analyse fonctionnelle du bilan, étudiée dans l’enseignement spécifique de gestion-finance, les simulations par tableur sensibilisent les élèves aux effets des évolutions des besoins et ressources de financement sur l’équilibre des organisations. |
Ressources tangibles et intangibles. Ressources financières : financement de l’investissement et de l’exploitation, analyse fonctionnelle du bilan. |
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Ressources pédagogiques sous-thème 1.2. (Partie 1/2) :
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Ressources tangibles et intangibles | Une vidéo de Fréderic Frery, professeur à HEC et auteur du livre « Stratégique ».
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Ressources financières | Une vidéo sur le financement participatif (crowdfunding) proposée par l’académie de Rouen
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Programme sous-thème 1.2. (Partie 2/2) :
Les choix de production ont des conséquences sur les besoins en ressources humaines. Les organisations doivent donc prévoir les qualifications et les compétences individuelles dont elles auront besoin pour produire : c’est le rôle de la gestion de l’emploi et des compétences (GPEC) que d’adapter les ressources humaines aux besoins immédiats et futurs de l’organisation tant au niveau quantitatif que qualitatif. Afin de répondre aux évolutions de l’environnement et d’accroître la flexibilité, les organisations mobilisent différentes formes juridiques pour redéfinir la relation de travail. Les transformations numériques de la société s’imposent comme un levier incontournable d’accompagnement de ces nouvelles formes de relations de travail. La démarche de GPEC est détaillée en enseignement spécifique de ressources humaines et communication. La relation de travail a fait l’objet d’une première approche en classe de première dans l’enseignement de spécialité de sciences de gestion et numérique. |
Ressources humaines : gestion prévisionnelle des emplois et des compétences (GPEC), besoins de recrutement, besoins de formation. |
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Ressources pédagogiques sous-thème 1.2. (Partie 2/2) :
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GPEC | Un dossier sur la gestion prévisionnelle des emplois et compétences sur le site du ministère du travail. Un MOOC sur les aspects stratégiques et opérationnels de la GPEC proposé par Openclassrooms
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1.3. Quels choix d’organisation de la production pour concilier flexibilité, qualité et maîtrise des coûts ?
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Monographie O’Tera
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La monographie O’TERA proposée sur le site Eduscol permet de traiter chaque question du programme de spécialité management sciences de gestion et numérique.
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Vous trouverez ici les questions et les annexes relatives à la question de gestion 1.3. Quels choix d’organisation de la production pour concilier flexibilité, qualité, et maîtrise des coûts ? :
Dossier élève | |
Dossier professeur |
Programme sous-thème 1.3. (Partie 1/2) :
Avant de déterminer les modes de production à utiliser, les organisations interrogent leurs capacités d’innover dans leurs procédés. Il s’agit de mettre au point ou d’adopter des méthodes de production plus flexibles, afin de mieux adapter l’offre aux besoins, et des méthodes de distribution nouvelles ou considérablement améliorées, pour accroître la performance. Les choix stratégiques portent aussi sur les modes de production de biens (fabrication à l’unité, en série, en continu, en discontinu) ou de services et les méthodes à mettre en œuvre. La production de services présente des particularités : participation du client à la production de services, automatisation des flux d’informations et de travaux (workflow), mode projet dans certains secteurs d’activités et certaines organisations. Il est important ici d’analyser la notion de logistique. La notion de gestion de la chaîne logistique complète celle de la logistique proprement dite dans sa dimension de pilotage. Il s’agit de montrer aux élèves que la logistique est aussi source de création de valeur dans la mesure où elle vise à optimiser de façon continue tous les processus de la chaîne d’approvisionnement. L’analyse de la qualité, enjeu majeur de la production, ne doit pas être ramenée à un catalogue descriptif de normes. L’approche doit être problématisée et fondée sur une ou plusieurs situations contextualisées : il s’agit de montrer que la qualité est un enjeu concurrentiel crucial. En outre, l’étude de la qualité ne doit pas se limiter à la qualité de production des biens : elle est élargie à l’étude de la qualité des services. Le cas des services publics est abordé : qualité de l’information du public, personnalisation des relations entre l’usager et l’agent, simplification des démarches et formalités administratives, réduction des délais. |
Innovation de procédés. Caractéristiques des processus de production de biens ou services : organisation de la production, productivité et flexibilité. Logistique, gestion de la chaîne logistique (supply chain management). Flux tendus, flux poussés. Flux physiques / flux d’informations. Qualité. Contrôle qualité. Processus d’amélioration continue, apprentissage. |
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Ressources pédagogiques sous-thème 1.3. (Partie 1/2) :
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Innovation de procédés | Une vidéo Xerfi Canal « Les GAFAM sont devenus des killers d’innovation ».
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Logistique | Une vidéo Xerfi Canal « La logistique au cœur de la stratégie »
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Programme sous-thème 1.3. (Partie 2/2) :
L’évaluation de la performance se mesure notamment grâce au contrôle des coûts. Les méthodes et les choix de charges retenues pour le calcul d’un coût dépendent du contexte de l’organisation et de ses objectifs. Aucune organisation n’échappe à la question du suivi de ses coûts. La notion de coût, abordée en classe de première dans l’enseignement de spécialité de sciences de gestion et numérique, est approfondie. La méthode des coûts complets est fondée sur l’utilisation de nomenclatures pour les consommations physiques et de gammes pour la main d’œuvre directe afin de rattacher directement des charges aux produits. A contrario, les charges indirectes concernent plusieurs produits ou l’ensemble de l’entreprise. Cette méthode dépasse le simple cadre du contrôle des coûts liés aux opérations de production : elle revêt une dimension stratégique de maintien d’une position concurrentielle en supposant une certaine stabilité de l’environnement. Le montant des charges variables fluctue, par simplification, de façon proportionnelle avec l’activité mesurée par la production. Les charges fixes sont d’un montant indépendant de l’activité dans le cadre d’une structure donnée. La méthode des coûts spécifiques impute à chaque produit les charges directes fixes qui lui sont propres. Cette méthode s’est développée dans le cadre d’un contrôle des coûts opérationnels en environnement plus instable. À partir d’un contexte comportant une problématique de suivi de coûts, il s’agit d’interroger la composition d’un coût selon la méthode retenue (coût complet, coût spécifique), afin d’en montrer les intérêts et les limites. Les questions liées au développement durable dans les process de production – celle du recyclage des déchets générés lors du cycle approvisionnementproduction-distribution et celle de la gestion de la fin de vie des produits – constituent une problématique actuelle dans la détermination des coûts qui peut être abordée à partir d’exemples et constituer une entrée pertinente pour les projets des élèves (PLM). Les simulations par tableur sont propices à sensibiliser les élèves aux conséquences d’une augmentation de tel ou tel coût, de tel ou tel choix qualitatif sur la structure générale du coût d’un produit ou d’un service. |
IContrôle des coûts : coût complet, coût spécifique. Gestion du cycle de vie des produits ou Product Lifecycle Management (PLM). |
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1.4. Les transformations numériques, une chance pour la production ?
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La monographie O’TERA proposée sur le site Eduscol permet de traiter chaque question du programme de spécialité management sciences de gestion et numérique.
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Vous trouverez ici les questions et les annexes relatives à la question de gestion 1.4. Les transformations numériques, une chance pour la production ? :
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Programme sous-thème 1.4 :
L’automatisation du système de production est permise par l’exploitation de données de gestion qui crée de l’information dont l’analyse peut être conduite grâce au système d’information de gestion. L’exploitation de données de gestion exige le recours à des systèmes d’information de gestion. Ces dispositifs permettent l’automatisation du système de production. Un progiciel de gestion intégré joue un rôle majeur dans l’interfaçage du système de production et du système de gestion. Aujourd’hui le développement des objets connectés permet de collecter des données (par le biais de capteurs dont des caméras) qui viennent enrichir les systèmes de production pour permettre une amélioration continue des processus. Le fait que le produit inclut plus de fonctions dématérialisées permet de le configurer et de le maintenir à distance : c’est une des possibilités offertes par l’informatique en nuage (cloud computing). Des algorithmes permettent l’exploitation de données. L’apprentissage automatique (intelligence artificielle) permet d’améliorer leurs performances jusqu’à résoudre des questions ou accomplir des tâches pour lesquelles ils n’ont pas été conçus a priori. Cela permet de prévoir ou de simuler le comportement d’un équipement (utile pour sa maintenance par exemple), voire un comportement humain en donnant une possibilité de personnalisation de l’offre de services ou de produits. Les données ouvertes proposées par les administrations et par certaines entreprises publiques permettent de développer de nouveaux services. En s’appuyant sur la réflexion conduite en classe de première en enseignement de spécialité de sciences de gestion et numérique (notion de processus et sa formalisation), il s’agit de montrer aux élèves que l’acquisition des données et la production d’informations grâce à un système de gestion intégrée permettent le partage du patrimoine informationnel entre les différentes parties prenantes et évoluent avec l’usage de nouvelles technologies. |
Transformations digitales : dématérialisation, automatisation des processus Flux de travaux (Workflow). Intégration des nouvelles technologies : informatique en nuage (cloud computing), objets connectés, intelligence artificielle, données ouvertes. Représentation de la circulation des données et des informations : diagramme des flux. |
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Ressources pédagogiques sous-thème 1.4 :
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Transformations digitales | Une vidéo des JECO « Big Tech et souverainetés numériques : incompatibilité ? » Conférence organisée le 18 nov 2020 Le digital est partout et les BigTechs numériques sont perçues comme les nouveaux Maitres du Monde ; elles incluent les GAFAM américaines (Google, Apple, Facebook et Amazon ou Alphabet, sa maison-mère, auxquelles on peut ajouter Microsoft) et les BATX chinoises parfois moins connues (Baidu, Alibaba, Tencent et Xiaomi) ; mais aussi des géants des services de paiement comme Visa et Mastercard. Elles font l’objet de toutes les attentions et de toutes les peur,s à tel point que certains veulent démanteler les GAFA. Dans ce Far West numérique, la vielle Europe parait absente et dépendante. Plus généralement, si la souveraineté numérique est en jeu, quelles sont alors les options à privilégier, de la taxation aux initiatives européennes en passant par la régulation ?
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Données ouvertes | Un dossier proposé par le CREG sur les « Big Data et Data marketing Opportunités et limites »
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1.5. Comment assurer un fonctionnement cohérent des services ?
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La monographie O’TERA proposée sur le site Eduscol permet de traiter chaque question du programme de spécialité management sciences de gestion et numérique.
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Vous trouverez ici les questions et les annexes relatives à la question de gestion 1.5. Comment assurer un fonctionnement cohérent des organisations ? :
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Dossier professeur |
Programme sous-thème 1.5 :
Les modes de production de biens et services requièrent une organisation du travail adaptée. Les organisations qui fonctionnent dans un environnement incertain et instable doivent disposer d’un haut degré de flexibilité et de réactivité. Toutes les organisations doivent veiller à assurer la coordination entre les services et les unités avec plus ou moins de formalisme dans les interactions (procédures, règles et de contrôle, etc.). Dans toutes les organisations, la spécialisation des postes apparaît, à un moment donné, comme une nécessité afin que chacun des services ou des acteurs soit à même de répondre au mieux aux sollicitations de l’environnement. Elle semble cependant devoir être dépassée lorsque les environnements deviennent complexes et changeants. Certaines organisations du travail favorisent la polyvalence quand d’autres parcellisent les tâches, avec des lignes hiérarchiques plus ou moins importantes. Il résulte de l’ensemble de ces choix des organisations du travail plus ou moins flexibles et plus ou moins réactives. L’étude du taylorisme et du toyotisme est pertinente pour illustrer les tensions entre spécialisation et polyvalence, à condition de situer historiquement les travaux d’auteurs tels que Taylor et Taiichi Ōno. Il est nécessaire, face à la différenciation des services de l’organisation qui accompagnent son développement, de veiller à coordonner le travail voire à faire évoluer les modes de coordination, pour assurer la cohérence de l’ensemble du travail à réaliser. Quatre grands modes de coordination peuvent être retenus :
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Organisation du travail souple / rigide : flexibilité, réactivité, polyvalence, enrichissement des tâches. Mécanismes de coordination du travail. Ligne hiérarchique. Degré de centralisation du pouvoir. Lean management. Définition des postes de travail, répartition des tâches, spécialisation |
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Ressources pédagogiques sous-thème 1.5 :
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Une séquence sur Lumni « Comment assurer un fonctionnement cohérent dans les organisations ? »
Les modes de production de biens et services requièrent une organisation du travail adaptée : choix de la structure, de moyens de coordination, répartition du pouvoir... Décryptage avec Mathilde et Stéphanie, professeures d’économie-gestion.
Visionner la vidéo et télécharge le support de cours en PDF sur le site de Lumni.
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